Les structures de l'économie de la France - Структура экономики Франции
Les structures de l'économie de la France - Структура экономики Франции
Le système économique français, fruit de diverses périodes de
l'histoire, est hybride. Le principe de base demeure la prédominance
de l'initiative privée: les sols, les immeubles, les usines sont en majorité la propriété de particuliers; les entreprises travaillent a la
recherche d'un profit et sont soumises aux lois du marche. Cependant,
les entreprises publiques tiennent une place importante dans la
production et l'État intervient de façon multiple dans l’économie.
Enfin le plan de développement économique et social, bien qu'il ne
soit pas impératif, indique des directions et des objets généraux a
l'action des entreprises et du gouvernement. Le secteur prive comprend, outre les 800 000 artisans, 600 000 commerçants, 1,2 million d'exploitants agricoles et 170 000 PME et
PMI, un nombre important de grandes entreprises. Ce sont des sociétés anonymes dont le capital est forme d'actions aux mains d'une
multitude de porteurs. Ce ne sont pas les actionnaires qui gèrent
l'entreprise mais un état-major de techniciens et de gestionnaires
qu'on appelle les managers.
Pour rendre les entreprises françaises compétitives sur le plan
international, les Pouvoirs Publics ont favorise la concentration économique: les couts de production sont d'autant plus réduits que
l'entreprise produit plus, et mieux. La concentration est très avancée
dans l'automobile (Peugeot), dans la sidérurgie (Usinor Sacilor), dans l’aéronautique et l'armement. Il faut noter que les secteurs les plus
avances dans la concentration appartiennent pour la plupart au secteur
public. La croissance d'une entreprise peut provenir de son dynamisme
propre (c'est le cas de Michelin) ou d'une fusion (Sacilor: Union de
Wandel et de Sidelor). Le mécanisme le plus fréquent reste cependant
celui de l'absorption. D'autre part, les grandes entreprises peuvent contrôler d'autres entreprises par le biais des participations. Les
banques jouent la un rôle de premier plan: en apportant des capitaux,
elles tiennent sous leur dépendance des filiales. Ainsi, avant sa
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nationalisation, Paribas contrôlait un millier de filiales employant plus
de 800 000 salaries. Ce type de liens entre les entreprises constitue un
groupe: une banque et quelques sociétés autour desquelles
s'assemblent une multitude d'entreprises dépendantes. Le secteur public s'est constitue a la suite de trois grands
mouvements de nationalisations.
• Un premier avant la guerre: il s'agissait pour le
gouvernement de contrôler plus étroitement des entreprises bénéficiant de subventions (SNCF) ou travaillant a la défense
nationale (entreprises aéronautiques). • Entre 1945 et 1946 ont été nationalisées un grand nombre
d'entreprises dans les secteurs de l’énergie (Charbonnages de France, Électricité et Gaz de France), des banques, de l'automobile (Renault). • Après 1981 ont été nationalises 5 grands groupes industriels
(Rhône-Poulenc, Saint-Gobain, Pont-a-Mousson, Compagnie Générale de l'Electricite, Pechiney-Ugine-Kuhlman, Thomson-CSF). • Après 1986, un mouvement de dénationalisation. a été
engage, portant sur les secteurs bancaires, de la communication, des
travaux publics.
Le secteur public contribue pour environ 13 % a la formation du
Produit Intérieur Brut (PIB) et emploie un peu plus de 10 % de la
population active; ses investissements représentent environ 20 % des
investissements du pays. Malgré cette faible part que lui accordent les
chiffres, le secteur public tient une place notable dans les secteurs de
base (économie, énergie, transport, défense) et dans les secteurs-clé du développement (électronique, construction électrique et chimie.