Francomanie
Приветствую Вас Гость | RSS Главная | Каталог статей | Регистрация | Вход
Поиск

Меню сайта

Категории раздела
MAXI ТЕКСТЫ НА ФРАНЦУЗСКОМ ЯЗЫКЕ С ПЕРЕВОДОМ НА РУССКИЙ, ДЛЯ ЭКЗАМЕНОВ [33]
ТЕКСТЫ НА ФРАНЦУЗСКОМ ЯЗЫКЕ [80]
MINI ТЕКСТЫ НА ФРАНЦУЗСКОМ ЯЗЫКЕ С ПЕРЕВОДОМ НА РУССКИЙ, ДЛЯ ЭКЗАМЕНОВ [163]
ФРАНЦУЗСКИЙ ДЕЛОВОЙ ЯЗЫК - LE FRANÇAIS D’AFFAIRES [42]
ФРАНЦУЗСКИЙ ЯЗЫК ДЛЯ ЭКОНОМИСТОВ [81]
ИЛЛЮСТРИРОВАННЫЙ СЛОВАРЬ [3]

Форма входа

Статистика
Поздравляем с днём Рождения:
Mila(44), Corbeau(37), Галина(67), muurvcon1(47), sjx2010(46)



Яндекс.Метрика

Яндекс цитирования


Онлайн всего: 1
Гостей: 1
Пользователей: 0

Главная » Статьи » ТЕКСТЫ НА ФРАНЦУЗСКОМ » ТЕКСТЫ НА ФРАНЦУЗСКОМ ЯЗЫКЕ

рассказ: A la cité universitaire. Veille d’examens - В университетском городке (На территории кампуса).Накануне экзаменов
A la cité universitaire. Veille d’examens - В университетском городке. Накануне экзаменов

«Examens
Le mot est monté dans le «bus» en même temps que Catherine. Depuis une semaine, il refuse de la lâcher. Tout Paris, semble-t-il, prépare des examens. Le cordonnier, la blanchisseuse s'informent: «C’est pour quand?» avec, dans la voix, un mélange de respect et de pitié.
Le Directeur du Collège Néerlandais distribue chaque matin une manne de sourires et de recommandations: «Vous sentez-vous prêts? Ne vous énervez-vous pas?» Catherine a reçu de sa mère une lettre lui conseillant «d'éviter les nuits blanches, de surveiller son intestin, et de revêtir pour le grand jour le tailleur noir qu'elle s'obstine à dédaigner». Enfin, l'abbé Lebeau a parlé des devoirs de l'étudiant chrétien et rappelé qu'il ne fallait pas oublier Dieu, ni avant ni après l'épreuve.
Mais personne ne prend l'examen avec autant de sérieux que l'étudiant. Il oublie qu'il était amoureux, écrivait des vers, souffrait des dents, se passionnait de politique: il oublie de manger, de se raser, de changer de chemise, il oublie de respirer, mais ses poumons s'en souviennent et absorbent la fumée de ses cigarettes; il oublie de marcher, mais ses jambes intelligentes le conduisent, à travers les autos et les cyclistes, jusqu'à l'examinateur.
Pourquoi cette ferveur? Parce que l'étudiant ne joue pas seulement ses vacances, sa bourse, son séjour à la Cité (qui expulse au deuxième échec), son avenir, mais sa raison d'être même. Pendant tout un hiver, il a porté le titre d'étudiant. Y avait-il droit? A-t-il étudié? La chute dans le néant le guette. Cette menace lui inspire la force d'avaler, de mâcher, de ruminer les kilos de papier.
A l'extérieur de la Cité, hors de la protection des grilles brodées de lierre, le coeur accélère ses battements. Des plans, des aide-mémoire, des schémas remplacent les dictionnaires et les encyclopédies. Jusqu'à la dernière minute, Catherine picore des graines de savoir : une date, une citation. Elle a déjà présenté deux certificats: celui d'histoire du XXe siècle et celui de la géographie humaine. Contrairement à ses prévisions, elle a réussi le premier et failli être collée au second.
«Des chiffres, donnez-moi des chiffres», l'interrompit le professeur de géographie humaine, alors qu'il avait répété maintes fois (Catherine l'entend encore) que les chiffres ne prouvaient rien, que les statistiques se pliaient aux caprices des plus futiles hypothèses. Il avait coupé un éloquent plaidoyer de Catherine en faveur de la nationalisation du sol par un : «Citez-moi quelques faits concrets».
Catherine avait gardé le silence. Enfin les sourcils du maître desserrèrent leur pince. Il tendit la perche d'une seconde question : «Parlez-moi du développement de l'industrie automobile en Italie».
Catherine s'accorda le temps de respirer. La sueur perlait à la racine de ses cheveux et l'étau qui lui serrait la gorge ne laissait échapper que des sons imperceptibles. Ainsi le passant qui vient d'échapper à un grave accident, s'évanouit à l'idée de cette mort qu'il a frôlée. L'industrie automobile la rassura peu à peu; au bord de sa paupière, la larme sécha et elle se surprit à exposer, non sans autorité, la courbe de production des diverses grandes marques.
Lorsqu'elle se tut, le crayon du maître glissa lentement à côté de son nom, hésita, virevolta sur sa pointe comme une danseuse, tourna et remonta : «Un huit, devina Catherine, je suis sauvée».


Категория: ТЕКСТЫ НА ФРАНЦУЗСКОМ ЯЗЫКЕ | Добавил: film (04.10.2012)
Просмотров: 4067 | Рейтинг: 0.0/0
Всего комментариев: 0
Имя *:
Email *:
Код *:
Опрос
Какой учебный материал интересует Вас больше всего?
Всего ответов: 3850

мини-ЧАТ
500

Помощь сайту
www.yandex.ru


www.webmoney.ru
R264575195786 Z310449120087


Copyright MyCorp © 2024Le site créé par Petit Ange [NM]