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Une opération risquée mais prometteuse - Рискованная но многообещающая операция

"Une opération risquée mais prometteuse - Рискованная но многообещающая операция"

Le 27 mars 1999, le président de Renault, Louis Schweitzer, annonce au cours d'une conférence de presse que son groupe vient de se porter acquéreur, pour 643 Mds de Yen, de 36,8% du capital de Nissan, le second constructeur automobile japonais.
Les deux entreprises sont d'une taille comparable : Renault produit 2,1 millions de véhicules par an, contre 2,6 millions pour Nissan ; il emploie 138 000 salariés, contre 137 000 pour Nissan. Leur rapprochement propulse Renault parmi les cinq premiers constructeurs mondiaux ; il revêt par ailleurs une forte charge symbolique, à la mesure du rôle qu'ont joué les deux entreprises dans l'histoire industrielle de la France et du Japon.
L'alliance conclue entre Renault et Nissan illustre la logique de concentration actuellement à l'œuvre à l'échelle mondiale dans le secteur de la construction automobile. Elle témoigne de l'adaptation rapide d'une entreprise-symbole du capitalisme français à son nouvel environnement concurrentiel ; à l'inverse, elle jette une lumière crue sur la crise qu’a traversée le modèle industriel qui fut à la base du " miracle japonais ".
Jusqu'au milieu des années 90, Renault peine à affirmer sa présence sur le plan international. Sous-dimensionné par rapport à des concurrents comme General Motors, Ford ou même Volkswagen, le groupe français, contrôlé par l'Etat, fait figure de constructeur régional, puissant en Europe et surtout en France, mais sans présence réellement significative dans le reste du monde.
Confronté à une concurrence de plus en plus vive, Renault opte pour une stratégie de croissance rentable, fondée sur de vigoureux efforts de productivité, et sur la conquête de parts de marché à l'international ; dans cette optique, l'entreprise cible en premier lieu les marchés à fort potentiel de croissance, comme l'Europe centrale et orientale, la Turquie, la Russie et surtout l'Amérique latine. L'ambition clairement affichée par Louis Schweitzer est de faire passer l'entreprise « du statut de constructeur régional à celui d'acteur global », ce qui s'accompagne d'une évolution du statut juridique de l'entreprise : transformé après la guerre en une entreprise nationale, contrôlée à 100% par l’État, Renault devient en 1990 une société anonyme, dont les actions sont cotées à la bourse de Paris. Pourtant son capital reste, à l'heure actuelle, détenu à hauteur de 15,6 % par la puissance publique.
Fleuron du capitalisme industriel nippon, Nissan voit sa situation financière se dégrader rapidement à partir du début des années 90 : le marché japonais, marché traditionnel de l'entreprise, se contracte à mesure que l'économie nationale s'enfonce dans une récession profonde. Presque constamment déficitaire à partir de 1992, Nissan voit son endettement s'accroître au cours de la décennie jusqu'à atteindre 2500 Mds de Yen ; les analystes financiers des agences de notation manifestent les craintes que leur inspire l'avenir de l'entreprise. Pour les dirigeants de Nissan, le rapprochement avec un grand constructeur étranger apparaît bientôt comme la seule solution pour rompre la spirale du déclin.
La décision de Renault d'entrer au capital de Nissan est prise à l'issue d'un examen très détaillé des atouts et des faiblesses du constructeur nippon. L'entreprise aboutit à la conclusion suivante : malgré son lourd endettement, malgré d'évidentes surcapacités de production, Nissan conserve pour Renault un intérêt stratégique très fort, en raison notamment des nombreuses complémentarités entre les deux entreprises. Ces complémentarités se placent d'abord sur un terrain géographique : déjà bien implanté en Europe et dans le Mercosur, Renault trouve avec Nissan une tête de pont pour se lancer à la conquête des vastes marchés de l'Asie-Pacifique et de l'Amérique du Nord. Mais elles se placent aussi sur un terrain proprement industriel : Renault s'est bâti une solide réputation internationale pour son expérience en matière de réduction des coûts, pour l'efficacité de sa stratégie marketing et pour ses qualités d'innovation dans la conception des modèles ; quant à Nissan, il se situe parmi les tout premiers constructeurs mondiaux pour la gestion de la qualité, pour la productivité de ses usines et pour l'avancement de sa technologie. Avec Nissan, Renault trouve donc une opportunité sans précédent d'accélérer son développement à l'international et de renforcer ses compétences dans des domaines où il accuse encore un certain retard. À travers la prise de participation dans le constructeur japonais, Renault s'assure donc une taille critique qui lui permet de renforcer sa position face à la concurrence.


Категория: ФРАНЦУЗСКИЙ ЯЗЫК ДЛЯ ЭКОНОМИСТОВ | Добавил: film (18.10.2012)
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