"Hollande modifie le calendrier électoral - Oлланд изменит избирательный календарь"
François Hollande va demander au gouvernement le report d'un an, à 2015, des élections cantonales et régionales, car plusieurs autres scrutins sont déjà prévus en 2014 (municipales, européennes, sénatoriales), a-t-il dit vendredi. La modification des calendriers électoraux fait toujours beaucoup réagir. Devant les états généraux de la démocratie territoriale organisés par le Sénat à la Sorbonne à Paris, le chef de l'Etat a prôné vendredi le report d'un an, à 2015, des élections départementales et régionales, car plusieurs autres scrutins sont déjà prévus en 2014 (municipales, européennes, sénatoriales). Il a précisé avoir demandé au gouvernement d'arrêter une décision en concertation avec les associations d'élus. François Hollande a aussi confirmé la suppression du conseiller territorial, nouvel élu qui devait voir le jour en 2014 d'après une réforme votée sous le quinquennat Sarkozy. Pour les élections départementales, il a évoqué un nouveau mode de scrutin fondé sur "deux principes: un ancrage territorial et une exigence de parité".
"La machine à manipulation est lancée" Jean-François Copé a accusé le président François Hollande de "manipulation" après son annonce du report d'un an, à 2015, des élections cantonales, rebaptisées départementales, et régionales. "Ca y est, la machine à manipulation électorale est lancée", a déclaré le député-maire de Meaux à l'AFP. "Comme on pouvait le craindre après la dégringolade massive de François Hollande dans les sondages, il ne reculera devant rien pour protéger la situation de ses amis politiques au pouvoir", a-t-il ajouté. "Inquiet devant les risques d'une vague bleue aux élections régionales de 2014 du fait de la colère des Français devant le matraquage fiscal dont ils sont l'objet, il commence à manipuler le calendrier électoral en le retardant", a affirmé M. Copé. "J'imagine que l'étape suivante sera de modifier le mode de scrutin en introduisant, comme l'avait fait François Mitterrand en 1986, un scrutin proportionnel afin de préserver les petits intérêts de son parti pour contourner le choix des Français", a insisté le numéro un du principal parti d'opposition.
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